jeudi 29 octobre 2009

La mécanique du coeur.





Se bouffer les doigts jusqu'au sang, est-ce qu'on peut concrètement appeler ça de l'autodestruction ? Fut un temps, j'aurai qualifié cet acte d'extérieur à moi-même, d'inconscient. ou alors, pour prouver ma bonne foi, j'aurait admis un quelconque rapprochement avec une réaction lié à un stress, mais rien de plus. Aujourd'hui, je vois les choses différemment. Si on réfléchi bien, l'image frappante d'une fille qui descend chaque semaine une bouteille remplie de mini-morceaux de peaux est assez écoeurante. Le sado-masochisme humain a trouvé une nouvelle icone : fini la torture grotesque et la violence inutile, se nourrir de sa propre peau est beaucoup plus subtile et tout de même moins atroce que ces grandes démonstrations de douleur criantes. On obtient le même constat chez ces fous furieux de cette auto-mutilation au ralenti que chez ceux qui se tailladent les veines au rasoir : la violence contre soi-même n'est pas un mythe obscure, mais une triste réalitié.








































































samedi 24 octobre 2009

Vous êtes des animaux.











samedi 17 octobre 2009

Juste au cas ou










J'redonne une chance à l'amour qu'on croyait mort,
réanimé par injection de Cupidon dans mon corps

lundi 12 octobre 2009

Inconstance.


Il y a sur cette terre des milliers de gens qui meurent chaque jour. De vieillesse, de maladie, de suicide, d'assassinat. Et pourtant, quand la terrible sanction s'abat sur un être proche, c'est l'écatombe. Mais vous étiez prévenus. Vous saviez en arrivant sur terre que la vie et la mort, son amie sombre, sont indissociables. Depuis la nuit des temps, l'homme essaie sans succès de déjouer cette triste fatalité, et pourtant les hommes continuent de mourire. Et ceux qui restent continuent de pleurer. Pleurer l'être cher, dont le manque est parfois insoutenable, mais également pleurer sa propre mort inévitable dont tous nous ignorons la date fatidique. Il serait bien plus judicieux de pleurer sa propre vie, et de la faire si belle que plus personne n'ai jamais besoin de la pleurer à notre place, lorsqu'il sera trop tard pour nous de le faire. Ironie du sort : c'est bien souvent au moment précis où la vie nous quitte qu'on en saisit la beauté, qu'on entrevois toutes les possibilités de bonheur qui s'offraient à nous et qu'on a toujours rejeté du pied, êtres prétentieux que nous sommes.

Heureusement pour nous, il est trop tard pour les regrets.

samedi 10 octobre 2009

Acte I, scène 1



" L'amour : c'est une maladie qui rend mauvais. Dès que l'on
aime vraiment quelqu'un, on ne peut s'empêcher de lui nuire,
même et surtout si l'on veut le rendre heureux. "