lundi 28 décembre 2009

Saturation.


Je suis toujours la petite qu'on met de côté, celle qu'on traine partout derrière soi mais qu'on embrasse pas. Celle qu'on aime, mais juste bien parce qu'elle est gentille, rigolote, attachante. Celle a qui on réserve les grandes claques amicales dans le dos, mais qui ne croise jamais les regards langoureux. J'entends trop souvent : "je t'apprécie" et trop peu "je t'aime".

samedi 26 décembre 2009

Danseuse



Situation amoureuse :
Veuve

lundi 21 décembre 2009

Mi corazon.


Je t'aime mon coeur <3

lundi 30 novembre 2009

Consomme sans sommation !




Je me prénomme Octave et m'habille chez APC. Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur PhotoShop. Images léchées, musiques dans le vent. Quand, à force d'économies, vous réussirez à vous payer la bagnole de vos rêves, celle que j'ai shootée dans ma dernière campagne, je l'aurai déjà démodée. J'ai trois vogues d'avance, et m'arrange toujours pour que vous soyez frustré. Le Glamour, c'est le pays ou on arrive jamais. Je vous drogue à la nouveauté, et l'avantage avec la nouveauté, c'est qu'elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente. Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas. Votre souffrance dope le commerce. Dans notre jargon, on l'a baptisée : "la déception post-achat". Ils vous faut d'urgence un produit, mais dès que vous le possédez, il vous en faut un autre. L'hédonisme n'est pas un humanisme : c'est du cash-flow. Sa devise ? "Je dépense donc je suis". Mais pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l'inassouvissement : telles sont mes munitions. Et ma cible, c'est vous.


texte : F. Beigbeder, 99 Francs

mercredi 25 novembre 2009

Les soucis te hantent ou le vice te tente ?




Il me manque quelque chose, quelque chose d'essentiel. Il me manque cette fille un peu perdue, toujours à la masse, cette fille exceptionnelle qui me fait rire. Il me manque ces soirées chez elle à me faire agresser par Happy et à discuter de tout et de rien. Il me manque toutes ces fêtes, il me manque le nettoyage de mon parquet à cinq heures du matin. Il me manque la salade de pâte mangée sur le rebords de ma baignoire. Il me manque ces virées à le Haut, à redescendre à pieds à 3heures et à m'endormir au final sur une chaise collée à la fenêtre. Il me manque l'oeil plus petit que l'autre de Tuta, il me manque les ballades aux esprits. Il me manque le 8 de tension et le poul trop rapide, il me manque les cours de français de 3e assise à côté l'une de l'autre.Il me manque les séances maquillage dans la salle de bain de Flora, il me manque tellement de choses qu'en fait ce serait impossible à lister. Il me manque une partie de ma vie.

Je l'aimerai toujours cette personne-la, malgré le temps qui passe et qui nous éloigne de plus en plus... Comme quoi, les années se suivent et ne se ressemblent pas.

mercredi 18 novembre 2009

La fille du chat noir.


Je me sens vide, vide en ce moment. Complètement anéantie. Les gens autour de moi n'ont même plus l'air d'exister, ils s'apparentent d'avantage à un paysage qu'à un entourage. C'est exactement comme si il n'étaient pas là, comme si le temps s'était arrêté pour moi et qu'ils continuaient à se mouvoir tout autour de moi alors que je reste simplement immobile. Je communique avec les gens mais ne les comprends plus, comme si il parlait une langue dont les mots seraient identiques à la mienne mais dont le sens aurait changé. Je ne sais pas si le bonheur reviendra. Mais je l'espère, comme je n'ai jamais rien espérer d'autre.

samedi 7 novembre 2009

Changement de point de vue.







Cliquez sur les dessins pour les aggrandir svp.

dimanche 1 novembre 2009

Saturation.









jeudi 29 octobre 2009

La mécanique du coeur.





Se bouffer les doigts jusqu'au sang, est-ce qu'on peut concrètement appeler ça de l'autodestruction ? Fut un temps, j'aurai qualifié cet acte d'extérieur à moi-même, d'inconscient. ou alors, pour prouver ma bonne foi, j'aurait admis un quelconque rapprochement avec une réaction lié à un stress, mais rien de plus. Aujourd'hui, je vois les choses différemment. Si on réfléchi bien, l'image frappante d'une fille qui descend chaque semaine une bouteille remplie de mini-morceaux de peaux est assez écoeurante. Le sado-masochisme humain a trouvé une nouvelle icone : fini la torture grotesque et la violence inutile, se nourrir de sa propre peau est beaucoup plus subtile et tout de même moins atroce que ces grandes démonstrations de douleur criantes. On obtient le même constat chez ces fous furieux de cette auto-mutilation au ralenti que chez ceux qui se tailladent les veines au rasoir : la violence contre soi-même n'est pas un mythe obscure, mais une triste réalitié.








































































samedi 24 octobre 2009

Vous êtes des animaux.











samedi 17 octobre 2009

Juste au cas ou










J'redonne une chance à l'amour qu'on croyait mort,
réanimé par injection de Cupidon dans mon corps

lundi 12 octobre 2009

Inconstance.


Il y a sur cette terre des milliers de gens qui meurent chaque jour. De vieillesse, de maladie, de suicide, d'assassinat. Et pourtant, quand la terrible sanction s'abat sur un être proche, c'est l'écatombe. Mais vous étiez prévenus. Vous saviez en arrivant sur terre que la vie et la mort, son amie sombre, sont indissociables. Depuis la nuit des temps, l'homme essaie sans succès de déjouer cette triste fatalité, et pourtant les hommes continuent de mourire. Et ceux qui restent continuent de pleurer. Pleurer l'être cher, dont le manque est parfois insoutenable, mais également pleurer sa propre mort inévitable dont tous nous ignorons la date fatidique. Il serait bien plus judicieux de pleurer sa propre vie, et de la faire si belle que plus personne n'ai jamais besoin de la pleurer à notre place, lorsqu'il sera trop tard pour nous de le faire. Ironie du sort : c'est bien souvent au moment précis où la vie nous quitte qu'on en saisit la beauté, qu'on entrevois toutes les possibilités de bonheur qui s'offraient à nous et qu'on a toujours rejeté du pied, êtres prétentieux que nous sommes.

Heureusement pour nous, il est trop tard pour les regrets.

samedi 10 octobre 2009

Acte I, scène 1



" L'amour : c'est une maladie qui rend mauvais. Dès que l'on
aime vraiment quelqu'un, on ne peut s'empêcher de lui nuire,
même et surtout si l'on veut le rendre heureux. "