dimanche 3 janvier 2010

Même les meilleures choses ont une fin.




A partir de maintenant, je ne suis plus qu'
ici et ici.Ajouter une image

lundi 28 décembre 2009

Saturation.


Je suis toujours la petite qu'on met de côté, celle qu'on traine partout derrière soi mais qu'on embrasse pas. Celle qu'on aime, mais juste bien parce qu'elle est gentille, rigolote, attachante. Celle a qui on réserve les grandes claques amicales dans le dos, mais qui ne croise jamais les regards langoureux. J'entends trop souvent : "je t'apprécie" et trop peu "je t'aime".

samedi 26 décembre 2009

Danseuse



Situation amoureuse :
Veuve

lundi 21 décembre 2009

Mi corazon.


Je t'aime mon coeur <3

lundi 30 novembre 2009

Consomme sans sommation !




Je me prénomme Octave et m'habille chez APC. Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur PhotoShop. Images léchées, musiques dans le vent. Quand, à force d'économies, vous réussirez à vous payer la bagnole de vos rêves, celle que j'ai shootée dans ma dernière campagne, je l'aurai déjà démodée. J'ai trois vogues d'avance, et m'arrange toujours pour que vous soyez frustré. Le Glamour, c'est le pays ou on arrive jamais. Je vous drogue à la nouveauté, et l'avantage avec la nouveauté, c'est qu'elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente. Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas. Votre souffrance dope le commerce. Dans notre jargon, on l'a baptisée : "la déception post-achat". Ils vous faut d'urgence un produit, mais dès que vous le possédez, il vous en faut un autre. L'hédonisme n'est pas un humanisme : c'est du cash-flow. Sa devise ? "Je dépense donc je suis". Mais pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l'inassouvissement : telles sont mes munitions. Et ma cible, c'est vous.


texte : F. Beigbeder, 99 Francs